Jaina D'Arcy.

"Le vainqueur d'aujourd'hui n'est que le futur repas du charognard solitaire"

Just have a look on the identity card.

Nom : D'Arcy
Prénom(s) : Jaina Elizabeth Kathryn
Surnom : Aaron

Âge : 26 ans
Lieu de naissance : France, royaume du Brulhois.

Groupe : Officiellement une étrangère. Mais ne vous inquiétez pas, elle sait se servir d'une arme. En tout cas ce n'est pas une guerrière rattachée officiellement à la ville.

One Day, I had hair. But I still have brain !

Description physique : Jaina est une jeune femme athlétique, pas une once de graisse et une musculature plutôt discrète quoiqu'indéniable. Androgyne, un peu comme son maître à penser et agir, l'ambiguïté est renforcée par son grand regard vairon, étrange et changeant. Néanmoins, son visage aux traits fins, ses mains gracieuses et sa démarche assurée trahissent ses origines nobles, qu'elle tente malgré tout de perdre. Ses cheveux bruns sont coupés très courts, en tout cas beaucoup plus que ceux qu'elle arborait chez son père. Signe particulier? Des tatouages, tracés par le Cavalier Noir lui-même, à visée protectrice. Et des cicatrices, dans son dos et sur son épaule. Vous découvrirez de quoi il retourne rapidement.

Qualités et défauts : La demoiselle est cultivée. En même temps, elle n'avait pas le choix. Cette facette est souvent laissée de côté, appartenant à un passé qu'elle n'aime évoquer. Elle est observatrice, silencieuse, efficace. Jaina agit beaucoup avec l'instinct et l'intuition. Mais elle est aussi à l'écoute des autres. C'est ce qui l'a perdue, avec son unité. Elle est passionnée, parfois un peu directe, s'inspirant un peu du caractère du Cavalier Noir. Sur le champ de bataille, elle s'avère redoutable, mais peut-être encore un peu trop énergique, ce qui peut lui causer des faux-pas. Jaina est altruiste. Sensible à la cause de la paix, animée par un sens de la justice apprise sur le tas, au fil des explorations. Elle ne supporte pas les allusions machistes et aura tôt fait de faire ravaler sa fierté au malotrus qui a osé lui adresser de telles paroles.

Hey, gimme that sword !

Ce que je sais faire de mes dix doigts : Jaina est une grande cavalière. Cela faisait partie de la panoplie d'aptitudes requises par son père pour entrer dans le cercle V.I.P des dames de la cour. Super excitant. La demoiselle maîtrise la monte amazone autant que la monte classique. Et ceci en maniant une épée. Au choix : épée/bouclier ou lance/bouclier. Elle peut maîtriser deux armes à la fois, mais n'en est qu'aux balbutiements de son apprentissage, tout comme le tir à l'arc. Elle peut s'occuper à la fois des missions d'éclairages ou des combats en première ligne, tout dépend du poney qu'elle monte. Coursier ou destrier. Son point faible? Le recul et le repli. Elle est trop souvent au coeur de la mélée. La tactique n'est pas son fort dans ces instants là. Trouvez lui un bon tacticien et l'équipe devrait marcher du tonerre. Il est à noter qu'elle brille moins à pied qu'à cheval.

'Got a few words to tell at last. [Part I]

Ereinion, mon brave étalon gris, était inquiet. La tension dans les rennes de cuir et ses coups de tête à droite à gauche le trahissait. Pourtant, les autres chevaux de la garde restaient tranquilles. Quant aux hommes, ils prenaient cette mission pour de la routine. La forêt, bien qu'obscure et étouffante, était douce et silencieuse. Il n'y avait manifestement rien à craindre. Je flattais l'encolure d'Ereinion, restant tout de même sur mes gardes. Jamais mon cheval ne m'aurait menti.

Tout alla très vite. Une embuscade, des traits d'archers qui se plantent dans les membres des chevaux et les couchent. Les cris, les flammes des guerriers qui sortent des fourrés... La panique qui enfle dans nos coeurs. Nous sommes encerclés. Ereinion s'affolle. Il hennit, se cabre.

- Fuyez, princesse, me lança ma servante.

Fuir? Allons-bon, elle avait perdu la raison. Je descendis de mon cheval et le sommai de partir, le frappant à la croupe. Ma lame était dégainée et j'eus le temps de trancher par deux fois avant d'être atteinte par une flèche dans l'épaule. Je me souviendrais toujours du bruit. Un sifflement aigu. Fiiiou. Et le bruit de la pointe qui transpercent tellement aisèment la lourde armure de cuir que je portais. Stack. Peut-être l'espèce de bruit de ressort, produit par le bout de la flèche, qui vibre un peu. Je plie un genou sur le sol. Une autre flèche se planta dans mon dos et un autre trait à l'arrière de ma jambe. Avant de perdre connaissance, je me souvins d'une chose. Le visage vieillissant de mon père, qui me regardait :

"Tu auras un grand destin, ma fille"
... Oui papa, mais pas comme tu le penses.

Je m'appelle Jaina D'Arcy, fille du Roi d'un comté français et descendants de chevaliers teutoniques (eh oui, on en a fait un bout de chemin pour arriver dans le sud ouest de la France). Mon histoire aurait pu être rose, à coups de Princes Charmants et d'eau fraîche. Mais il n'en est rien. Je n'ai pas une tête à tourner un remake de Soap Opera au pays des templiers. Je ne suis pas dupe. Je sens la vie quitter mon corps. Alors, autant se divertir avant de mourir.

Je suis née il y a 26 ans, dans l'ancienne Astaffort, devenue capitale du royaume d'Aymeric II dit "le sage", dans le palais de pierre chaleureux. Ma mère mourut en me donnant le jour. Elle se nommait Catherine del Horalez, héritière d'un trône ibérique. Dès lors, je devins la seule richesse de mon père. Il était fou de moi. Ma petite enfance fut gâtée. Je me promenais dans tous le royaume, qui s'étendait du Pays Basque à la région toulousaine. Père avait voulu que je sois la dame la plus parfaite et la plus sophistiquée de la cour. Bon, ainsi soit-il. Après tout, les études, j'amais ça. Philo, histoire, lettres, dialectes étraengers, runes, enseignement scientifique, tout y passa. J'étais douée. J'étais une hôtesse (ce n'est pas sale) remarquable et on appréciait ma présence lorsque j'étais moi-même invitée. Mais... Comment dire?

Je me faisais chier sévère.

Partant de ce principe, je demandai à mon père l'autorisation d'apprendre à chasser et à me battre. Je savais déjà monter à cheval comme si j'étais née sur une selle. L'oisiveté me tuait. Il leva à peine les yeux de son livre.

- Voyons, Jaina chérie, c'est une activité réservée aux hommes. Tu risquerais de te faire du mal.

C'est à dire qu'à 16 ans, j'étais encore la petite Jaina chérie à son papa gateau. Déconcertant. J'avisais mes robes ultraféminines, mes cheveux longs aux belles anglaises crées au fer à friser, mes bijoux clinquants et le contenu intellectuellement ennuyeux et rébarbatif de mes conversations. Assez ! Je criai grâce ! J'avais 16 ans et il était temps que je me dépucelle (dans un sens abstrait hein). Je résolus de me transformer au moins artificiellement en homme (dis Môman, pourquoi je suis pas un garçon? Non, Môman était morte et y avait plus que Papa sénile *-_-*). Cette manie pour les activités masculines remontait à mes diverses rencontres avec des hommes et des garçons lors de mon enfance et de mon adolescence. Evidemment, revenus au Moyen-âge, ce sont les règles Moyennageuses qui avaient repris leurs droits. Fichtre.

Une bande sur ma poitrine peu développée, fini les paillettes et le strass de la haute cour du Roi, vive les cheveux liés savamment par un morceau de bois, le visage fouetté par les ronces et les courses éperdues avec les garçons de mon âge, futurs soldats du royaume. Nous avions un accord entre nous. Ma suivante préférée, Joyce, un peu tomboy sur les bords elle aussi, m'accompagnait. Personne ne disait rien, j'étais sensée réviser seule avec elle, isolée dans mon donjon, en attendant le prince charmant (sic). On maquillait mes bleus et mes blessures et ils passaient inaperçu. Bref, quand j'étais un garçon, je me faisais appeller Aaron. Le porteur de Martyrs. Hum. Violent non? Surnom gagné avec la réputation que je me faisais, en duels amicaux.

Je surpassais mes camarades masculins et mes propres espérances. Et lors d'une mission de routine, je me faisais tuer bêtement... Quelle vie.

Part II : Today, I can get rid of my fuck*n' past.

- Réveille-toi. Ce n'est pas encore l'heure.

Une voix me tire de mon sommeil, de mon inconscience, de mon coma. Combien de temps suis-je restée ici, perdue, perplexe, dans des pensées incohérentes? Un jour, une heure? Une seconde, une vie? L'univers est trouble autour de moi tandis que je bats des paupières.

- Tiens, tu as soif. Bois. Doucement. Voilà, c'est bien.

Des mains, calleuses, mais douces, étrangement, me soutiennent la tête tandis que mes lèvres trempent dans un océan glacé. C'est comme un signal, ma bouche ressent la sécheresse dans laquelle elle était plongée. Je tousse un peu, recrache de l'eau. La silhouette essuie mes lèvres. Sa voix est douce, un peu rauque, un peu grave. Homme, femme? Je ne distingue rien au travers du brouillard.

Je vois enfin quelque chose.

Des courts cheveux noirs comme l'ébène, des yeux verts changeants. Ce n'est ni un homme, ni une femme, un physique très fin, mystérieux. Il ou elle est vêtue d'une armure de cuir noir et d'une sorte de bure. La bouche pâteuse, je tente d'articuler :

- C'est normalement à ce moment que je dois demander si je suis au paradis ou pas?

La silhouette sourit, creusant quelques rides autour de ses yeux. C'était bel et bien une femme. Mais ça, il fallait avoir la sensibilité qui était propre à certaines d'entre nous pour le comprendre.

- Non, tu n'es nul part. Tu es dans le repère du Cavalier noir.

Le Cavalier Noir? Nul ne peut ignorer sa légende. C'était un guerrier de la lumière, de l'équilibre, un héros, un demi-dieu, au corps tatoué par l'enfer lui-même. J'étais choquée. Alors, elle m'expliqua. Lors d'une partie de chasse en solitaire, elle avait entendu le ventre des troupes d'un tyran gargouiller. Et le raffut qu'avait fait l'embuscade. Elle était arrivée après la bataille. Tout le monde était mort. Un vrai massacre. Moi, j'étais dans un sale état, aux vues de mes bandages à l'épaule et à la poitrine. Elle m'avait ramenée à son campement, avec mon cheval, qui avait retrouvé la route. Elle m'avait soignée avec des herbes ramassées ça et là. Que faisait le Cavalier Noir en France? (et hop discours indirect libre) Elle devait se rendre en une ville que je ne connaissais pas. Nommée Outerland. D'après elle, il pouvait se dérouler là-bas les batailles clés de la guerre pour l'équilibre. Elle partirait rapidement de France. J'avais le choix.

Soit je partais avec elle. Soit je restais ici, je rentrais au royaume de mon père et je devrais lui rendre compte de mes activités illégales. Ce qui était hors de question. Surtout, je ne voulais pas reprendre ma vie d'avant, faites de mondanités et de mensonges. Non, je repartirais de zéro. Je garderai mon nom, qui ne devait pas être tant connu que cela. Ou, à la manière du Cavalier, je me ferais nommer Aaron. Car là où j'allais, je ne serais pas souvent en femme...

Nous chevauchâmes ensemble. Le Cavalier me fit part de son enseignement, qui me paraissait comme une source de savoir inépuisable, sans jalousie ni prudence. Nous devînmes inséparables.

Outerland... Here we are.

Avatar : Keira Knightley.

[Initialisation du mot de passe]

Spoiler:

Voilà, terminé pour moi. Je ferais la biographie d'Ireth quand j'aurais le courage. Mais je réserve quand même les avatars =). J'espère que ça vous plait.

Bon bah que dire.

Validé Wink

Bienvenue ^.^

Dis moi surtout si ça t'a plu ^^'.

Pour le reste, j'avais peur d'être recalée parce que ça pouvait faire "too much". Du coup, je me suis arrangée pour lui mettre des inconvénients.

Merci.

Tu as bien fait. Les rambos, on aime pas trop ça en general. ^.¨

Oui j'aime bien.

Je t'ajoute a ton groupe. Bienvenue.

Bienvenue.

Bio colorée =)

Amuse toi bien.

Bonjour bonjour étrangère!!

Faites attention en entrant dans la cité, la grande porte se ferme souvent au mauvais moment, alors si elle vous claque la porte au nez, mieux vos penser à un moyen d'escalader!

Je ne compte pas vous ouvrir en pleine nuit, et même si je suis réveillée, ne comptait pas sur moi pour mettre une pied dehors.

Les nuits sont glaciales, mais elles ne sont pas les seules!

Les guerriers on en a bien besoin, alors comme dirait un romain dans la BD d'Astérix, "engagez vous qui disaient"

Mais attention, mes ordres sont parfois peu censés muhahaa!!

Si vous voulez rester libre de vos actes, assurez vous de pas me gêner et tout ce passera bien.

Pour une visite des lieux, veuillez ouvrir votre livre page 101, ce bouquin est disponible à l'entrée de la cité, mais attention, on dit que la dame qui les distribue est maléfique!!

Merci Kim et Anna =).

*considère la warrior*

Euh... Hé mais j'suis pas venue pour te mettre des bâtons dans les roues !

*prend note de faire attention à une petite blonde belliqueuse et sa grosse épée*

Bienvenue a toi !

Et si tu es mechante fais attention. Anna et moi, on a un commerce qui marche a merveille. Y'a un coiffeur en haut de la rue, il te fera une bonne coupe... Et tu fera une bonne tourte...

--" ^^

*s'en va* *~~dignement~~*

Avec mes 3kgs toute mouillée, vous allez pas aller loin en cas de famine. x_X

pas grave, les os font de très bons pendentifs et puis ils servent aussi à repousser les mauvais esprits.

On peut même s'en servir comme cure-dent mais par contre dans le dernier cas, c'est assez chiant pour les tailler.