Arrivée sous l'orage...

Nuit sombre pour homme sombre... On aurait dit une annonce pour un rendez vous.
Sauf que cette annonce n'est jamais parue dans un journal ou autre.


Ce soir là, je me dirigeais aux portes d'Outerland. Après de long jour à cheval. Ce canasson, j'en avais pris l'habitude.

Une ville, de grandes portes. Cité de la liberté. Mais j'avais l'impression que j'allais devoir ma battre. Comme si je n'avais pas assez tué de clans. En plus des principaux dans les pays Européens, j'en avais rencontré quelques uns sur ma route.

Enfin, la cité. Belle arrivée. Une nuit sombre, un bel orage, une petite pluie...

J'étais arrivé, couvert de mon manteau noir tombant à mes pieds, le visage blanc. Normal, vu que je n'aime pas le soleil.

Mon cheval noir était un peu essoufflé. J'avais accéléré le pas pour arriver plus vite. Tomber malade un premier jour n'allait surement pas donner bonne image.

Enfin, une première nuit.

Je me rapprochait des portes de cette cité que j'avais tant recherché.

Apparemment, cette porte avait l'air bien gardée. Mince, et moi qui n'avait pas prévenu de mon arrivée...

Je ne m'était pas annoncé, et en plus, je ne connaissait personne. Même si mon nom avait pu parcourir les pays de l'Europe, ou du moins ce qu'il en restait, avec mes tueries diverses, je doutais fort qu'on sache qui j'étais réellement ici.

Mais, même en me rapprochant, personne ne m'avait arrête.

Personne pour m'accueillir? Et alors, si jamais c'était l'ennemi qui venait frapper a vos porte?

J'étais devant la porte. Mon cheval en biais, mais les portes étaient fermées.

-Je m'attendais presque à des portes ouvertes...

Avec mes bottes, je donnais trois coup dans la porte, assez fort pour qu'on puisse m'entendre.

Même à une heure pareille, on devrait m'ouvrir.

Normalement...

[en tant que chef de la garde je me dois de répondre à cela ^^]


Un orage faisait rage depuis déjà 3 heures, la pluie était fine mais continuelle.
J'avais renvoyé tous les gardes de la cité sauf mon sous-chef qui gardait avec moi la porte de la cité.

Il n'y avait pas un chat dans les rues, même les plus pauvres avaient sans doute trouvé un logement.

Je scrutais le ciel qui s'illuminait à chaque éclaire, un vrai feu d'artifice s'offrait à moi et un sourire apparu sur mon visage.

Je fut sorti de ma rêverie par de grand coup donné contre la porte...

- Qui peut bien arrivé à une heure pareille?

Je regarde mon collègue qui hausse les épaules...

- Il est une heure du matin quand même!

Je regarde par la fenêtre et vois une silhouette sur un cheval noir.

- Bon ouvre lui pendant que je descends à sa rencontre.

Je descends les quelques marches de la tour de guet pour arriver devant les portes géantes d'Outerland.

Elle s'ouvre et le cavalier s'approche de moi, je suis déjà trempé de la tête aux pieds.

Je lève les yeux vers lui et croise ses yeux verts...

- Bonjour, qui êtes vous?

Je secoue mes cheveux...

- Nous n'attendions personne!

- Bonjour, qui êtes vous?

Bonjour? A une heure du matin?

-Bonsoir plutôt...

- Nous n'attendions personne!

Je descend de ma monture. D'un mouvement presque parfait, pour atterrir dans la boue d'un bruit sourd, les deux pieds d'un coup. Avec ma carrure, ne pas faire de bruit était difficile.

La nuit ne laissait apparaitre que mes yeux vert. Mais je pouvais voir cette jeune femme devant moi. Avec des cheveux blanc pures, de carrure athlétique.

Ça va, je ne suis pas tombé sur un barbare pour m'accueillir...

Je m'avançais vers elle, ma monture ne bougeait pas. Elle avait pris l'habitude de venir quand je lui demandais.

Un éclair, mon visage qui s'illumine sous cette capuche, avec mes cheveux tombant sur les cotés.

-Je suis Hadès Nordland. J'arrive d'Europe Occidentale. Je n'ai pas prévenu mon arrivée car j'étais... Occupé.

Il n'allait pas dire directement qu'il était en train de tuer du méchant.

-Vous cherchez des combattants pour la liberté non?

Je le regarde descendre de cheval et s'approcher de moi, sa carrure est impressionnante.

Il semblait être un combattant puissant et expérimenté.

-Je suis Hadès Nordland. J'arrive d'Europe Occidentale. Je n'ai pas prévenu mon arrivée car j'étais... Occupé.

Hadès? j'ai déjà entendu ce nom quelque part, mais où?

- Hé bien, bonjour Hadès, bienvenue à Outerland!

Je prend ma faux et m'en sert de canne, j'ai mal à la jambe depuis ce matin, mais rien de grave... je pense.

Un éclaire illumine son visage... humm plutôt pas mal!!

Je ne m'attendais pas à voir un si beau visage sur un guerrier, malgré ma surprise je restais impassible.

-Vous cherchez des combattants pour la liberté non?

Quelle question étrange...

- Hé bien... cette cité est destinée aux personnes qui fuient les combats et le Tyran, et tous ses habitants sont là pour la défendre!

Je souris.

- Si vous combattez pour la liberté, alors vous êtes l'un des notre!

Je lui tend la main

- Je suis Mya O'Neil, général de la garde, nous ferions mieux d'essayer de vous trouver un logement, j'aurais d'autre question à vous poser après ça.

- Hé bien, bonjour Hadès, bienvenue à Outerland!

Je voyais la personne prendre une faux pour s'appuyer dessus.

La classe comme accueil. J'adore.

Le fait de dire que je combattais pour la liberté avait facilité mon entrée dans Outerland.

Elle me tend la main en se présentant.

Mya O'Neil.

Je lui serre sa main qu'elle me présentait.

-Enchanté. Et puis, c'est la classe d'être accueillis par la général de la garde.

En effet c'était la classe. Un bel accueil selon moi. Et puis, par une jolie femme en plus.

Ça faisait longtemps que je n'avais pas été aussi bien accueillis quelque pars.

Elle me proposa de m'aider un logement. Heureusement, je ne voulais pas rester dehors sous un orage pareil. Même si j'aimais bien, je n'en avait pas envie non plus.

Mais elle voulait aussi me poser des questions.

-Des questions? Comment ça?

Ça m'étonnais. Peut être était-ce une sorte d'évaluation des nouveaux arrivants pour savoir en quoi ils étaient spécialisés... Enfin j'allais le savoir dans peut de temps

Mince, mon canasson!

Je mis mon pouce et mon index dans ma bouche et fit un sifflement puissant pour qu'il puisse entendre. Je le vis arriver et je pris son museau dans mes mains en marmonnant:

-Désolé mon joli. Je ne recommencerais plus. Promis.

A force d'être avec lui, je commençait à aimer ce cheval, d'un noir que j'aimais tant.

Je me mis à avancer, au cotés de mon cheval, et Mya à ma droite.

C'est la classe d'être accueilli par la général de la garde?
Ah... hé bien si il le dit, je me demande à quoi il s'attendait en frappant à 1heure du matin.

- Ce ne sont que des questions de routine ne vous en faites pas et puis je dois faire un rapport sur tous les nouveaux arrivant, il me faudra donc quelque chose à dire sur vous.

Sourire.

- Je ne sais pas où vous pourrez loger, il est tard et l'auberge doit être pleine à cause de cet orage.

Je ne savais pas trop comment faire, je ne pouvais pas l'emmener chez moi...
Quoi que ...

- Je ne pense pas trouver un endroit pour vous ce soir, il faudra attendre demain matin...

Erf je ne peux pas faire ça...

- Je vais rester avec vous et vous poser quelques questions, nous allons sur la place, il y a un lavoir couvert, nous serons à l'abri de la pluie, ma pas du froid ...

Hélas...

- Il y aura de la place pour votre cheval...

Lentement je me rapprochais de son cheval, je pris sa tête entre mes mains et le regarda droit dans les yeux.

Je fus surprise par la tranquillité de l'animal, il semblait bien dressé et n'avait pas souffert du trajet.

- Bien! Nous y allons?

Passer la nuit sous le froid... J'avais l'habitude mais je ne voulais pas trop m'y habituer.

Soudain, elle pris la tête de mon cheval et le regarda droit dans les yeux. Heureusement que les étranger ne le perturbaient pas. Je pris les lanières de mon canasson et suivit Mya.

-Let's go!

Je ne me rendais plus compte de quand je parlais Anglais, après mon long séjour dans le pays.

-Désolé. Des habitudes d'un séjour la bas...

Je commençais à avancer, mon cheval a coté et Mya de l'autre coté.

Le froid commençait à m'engourdir mais je tenais le coup. Ça n'allait pas être cela qui allait m'arrêter. Ils se dirigèrent vers la place. J'espérait vite se se poser, car je commençait à en avoir un peu marre de voyager. Normal après tant d'années à voyager à travers les ruines de l'Europe.

-Pour ce qui est du logement, ce n'est pas grave, je dormirais au coté de ma bestiole. J'ai tenu comme ça de nombreux soirs pendant plusieurs année pendant mes voyages à travers l'europe.

Un bruit provenait de mon ventre. L'orage avait caché le bruit, heureusement.

-Par contre, si je pouvais trouver un petit truc à manger, ça ne serait pas de refus. Et pour ma monture aussi. Sinon demain elle ne tiendra plus debout...

Et moi non plus d'ailleurs...

Je vis la place se rapprocher, ou plutôt c'était moi qui se rapprochait de la place. Je venais de remarquer labris au loin et se dirigea vers lui. J'espérai juste qu'il n'y ai personne dessous. Et vu la taille de sa bête, ils allaient en prendre de la place.

Cet homme avait beaucoup voyagé, c'était certain.

- Je comprend, mais de toute façon nous sommes tous des étrangers dans cette cité, je viens d'Irlande.

Nous arrivions au lavoir, personne en vu, tant mieux nous aurons de la place comme ça.

-Pour ce qui est du logement, ce n'est pas grave, je dormirais au coté de ma bestiole. J'ai tenu comme ça de nombreux soirs pendant plusieurs année pendant mes voyages à travers l'europe.

C'est bien ce que je pensais, un voyageur.

- Je n'en doute pas, mais ici, les nuits sont particulières, elles peuvent être douces comme glaciales.

Un sourire.

- Mais ce soir, elle sera plus chaude que d'habitude à cause de l'orage.

Un bruit provint de son ventre ce qui me fit rire.

-Par contre, si je pouvais trouver un petit truc à manger, ça ne serait pas de refus. Et pour ma monture aussi. Sinon demain elle ne tiendra plus debout...

- Je pense que vous êtes inconscient d'être partit sans provision! Heureusement, il y a de la paille sous l'abri et j'ai des fruits dans mon sac.

J'espère que ça lui suffira.

On s'installa sous l'abri, le lavoir nous procurait l'eau...

Je sorti un carnet et un crayon.

- Je vais vous poser les questions maintenant si vous êtes d'accord!

Je le regardais droit dans les yeux, il ne pourrait pas me mentir sans que je m'en aperçoive

Bon, apparemment, l'endroit ou nous nous étions posés était un lavoir. J'allais avoir de l'au...

Comme si j'en avais pas eu assez avec cet orage.

A peine avais-je fini de regarder autour de moi et d'installer ma monture sous l'abris, qu'en retournant la tête, je la vit avec un carnet et un stylo.

- Je vais vous poser les questions maintenant si vous êtes d'accord!

Elle me regardais droit dans les yeux. Bon mentir aurait été mauvais, et, comme je n'aimais pas qu'on me mente, je ne mentais jamais... Sauf dans le camps ennemi.

Ah, l'interrogatoire. Je l'avais oublié en l'espace d'un instant. Mais ça ne me dérangeais pas... sauf que j'avais faim... Alors avant... Je devais manger.

-Pas de soucis, mais avant je veux bien vous piquer un fruit. Je ne pensais pas que mon voyage allait être aussi long et je n'avais pas prévu de m'arrêter en cour de route. Heureusement que je m'y connais en matière de soins, sinon je serais resté avec mon cheval au bord de la route. Mais je préfère l'anatomie humaine quand même...

Je fit une caresse a mon cheval et, une fois descellé et attaché, il avait compris qu'il avait fini sa journée. Alors il se coucha sur le sol, et moi sur son flan chaud qui me réchauffa un peu.

Je me retourna vers Mya.

-Bon, maintenant que je suis à tête posée, je vais pouvoir répondre correctement à vos questions.

Je la fixai droit dans les yeux. Je prenais un air assez imposant sur le coup pour lui faire comprendre que mentir n'était pas mon genre. mais ensuite, un sourire pris une place en dessous de cet air.

Je sentais derrière moi mon cheval respirer, et sa chaleur réconfortante. avec sa tête, il me souffla dans l'oreille. C'était sa petite marque d'affection après une journée de voyage.

-Je vous écoute Miss.

Il se reposait contre son cheval et j'attendis qu'il finisse de manger pour poser mes questions.

- Je suis désolé de devoir vous questionner à cette heure, mais je ne peux laisser entrer n'importe qui!

Je souris.

- Je voudrais savoir plusieurs choses...

Un soupir.

- Je dois savoir d'où vous venez, quel est votre âge et votre profession ou ancienne profession.

Je souris.

- Répondez moi déjà à cela et je vous poserez la suite.

Un éclaire frappa non loin des remparts nord et un frisson me parcouru...
Quelque chose d'étrange se passait... peut être à propos de cet homme.

Maintenant que j'y pense Hadès, j'ai lu ça dans un vieux livre à la bibliothèque... il avait un rapport avec le dieu de la mort dans la mythologie grecque...

Je sorti un livre de mon sac et commença à le feuilleter...
Mythologie grecque... Hades

*Dans la mythologie grecque, Hadès (en grec ancien Ἅιδης / Aidês), frère de Zeus et de Poséidon, est le maître des Enfers (dans le sens gréco-romain du terme). Il est marié à Perséphone.

Il correspond au Sérapis ptolémaïque et au Pluton romain, qui lui est postérieur.

Au terme de la guerre contre les Titans, Hadès reçoit en partage les « ombres brumeuses » et réside avec elles dans les Enfers. Roi des morts, sa principale mission est d'empêcher ceux-ci de quitter les Enfers, car leur vue qui remplirait d'horreur les hommes comme les dieux. Pindare lui donne pour attribut un sceptre grâce auquel il conduit les morts, un rôle qui relève normalement d'Hermès de psychopompe. Dans les Perses, le nom d'Hadès est invoqué en même temps que celui d'Hermès et Gaïa pour faire revenir sur terre l'âme de Darius...*

Hé bien... j'espère que tout ce qui est écrit n'a rien avoir avec son nom...

Je ferme mon livre et plonge mon regard dans le sien...

Nooooooon... impossible... je souris.

- Bon continuons.

- Je dois savoir d'où vous venez, quel est votre âge et votre profession ou ancienne profession.

Oulala, cette question avait de multiples réponses. Mais bon. J'allais éssayer de répondre correctement.

MAis avant qu'il réponde, elle avait sorti un petit bouquin dont je n'avais pas vu le titre. Mais une fois feuilleté, elle le referma et fit une tête spéciale.

Elle recommença à me fixer en souriant. J'allais pouvoir répondre à sa question...

-Je suis Hadès Nordland. Je viens du Nord, mais d'où je ne sais pas spécialement. D'après mes parents, il s agirait de la région D'oslo, en Norvège.

Je commença à chercher mes clopes dans mon sac. J'avais une boite métallique avec une hache viking dessus. Sur mon zippo se trouvaient deux grandes portes entourées de flammes. Je les avaiet pris après une destruction de clan en France.

J'allumais ma clope et continua de parler sur mon passé.

-J'ai 23 ans et j'ai toujours travaillé a mon compte.

Je pris une bouffée de cigarette et continua.

-Le Destructeur D'intérieur... Les différents gangs m'ont surnommés comme ça à travers l'Europe... Car je les infiltrai pour les détruire entre eux. j'ai du en avoir une 50aines comme ça. Un peu partout en Europe. Je m'assurai aussi qu'ils ne puissent pas revenir ou se reformer en les détruisant jusqu'au dernier... La plupart de ces malfrats n'ont pas de famille.

Je pris une autre bouffée de cigarette. L'orage était toujours aussi puissant et je sentais les éclairs m'éclairer en fraction de secondes. Avec la neige, l'orage était de loin mes deux temps préférés.

-Sinon? A quelle question puis-je encore répondre?

J'écrivais toutes ses réponses sans le regarder pour autant.
Je n'étais pas impressionner par le fait qu'il ai démantelé des réseaux de corruption, ni même tué des gens pour qu'ils ne se reforment plus.

Nous avions fait la même chose, peut être même pire, non certainement pire...
J'avais fait pire moi même en Russie, mais je n'en dirais pas plus...

- Je voudrais savoir quelles sont vos aptitudes en combat! Les armes que vous maniez, votre arme préféré!

Je souris, il faudra que je me batte contre lui plus tard pour lui donner des responsabilité si il est venu ici pour combattre notre ennemi commun.

- Vous êtes ici pour vivre en paix et aider à l'extension de la ville ou pour combattre les tyrans?

Selon sa réponse je n'aurais pas à évaluer ses capacités, tant mieux car ma cheville me fait souffrir.

Je soupire...

- Vous êtes vous déjà battu contre les armées du Tyran?

Quelle question stupide, il vient de te dire qu'il s'était battu contre 50 gangs, il n'a sans doute jamais combattu l'armée... mais moi je l'ai bien fait alors pourquoi pas lui?

- Une dernière chose... avez vous des armes à feu sur vous ou un objet dont la technologie nous rappelle le 19ème 20ème ou début 21ème siècle?

je laisse une pause et je souris...

- Les briquets sont acceptés...

Lorsque je parlais, elle notait sans rien dire. Ni même me regarder.

La elle continua ses questions.

- Je voudrais savoir quelles sont vos aptitudes en combat! Les armes que vous maniez, votre arme préféré!

-Mes aptitudes au combat... Plutôt infiltration. Le corps à corps n'est pas pour moi, alors je lance le couteau, ou autre truc dans le genre, comme scalpel. Je suis aussi très fort en torture. Je connais l'anatomie humaine par cœur. Mais je sais aussi soigner les blessés.

La dessus, j'avait rarement rencontré quelqu'un s'y connaitre aussi bien que moi, ni agir aussi vite.

-Pour soigner, je suis aussi très rapide, et efficace.

JE pris une bouffée de cigarette. Fumer n'était pas bon et je le savait, mais je m'en fichait.

-Et mon arme préférée est le couteau de Liston. Celui qui sert à amputer le plus rapidement possible. Il a été inventé pendant une guerre il y a longtemps, à faute d'anesthésie. Mais bon, on s'en fiche un peu.

De vieux souvenirs remontèrent dans ma tête. Le couteau de Liston avait été sa première arme avec laquelle j'avait tué. Une très belle arme à la lame luisante et aiguisée comme un rasoir, avec un anche noir dégradé rouge, que j'avais dessiné moi même.

- Vous êtes ici pour vivre en paix et aider à l'extension de la ville ou pour combattre les tyrans?

-Les combattre. Principalement.

Il n'était pas bon en construction. Mais plutôt dans le sens inverse.

- Vous êtes vous déjà battu contre les armées du Tyran?

Je n'en avait jamais rencontré, à moins qu'une des organisation que j'avais détruite en était une parcelle posté à un point. Mais j'en doutais fortement.

-Il ne me semble pas.

- Une dernière chose... avez vous des armes à feu sur vous ou un objet dont la technologie nous rappelle le 19ème 20ème ou début 21ème siècle?

-Un briquet... Je crois que c'est tout. Je n'ai rien pris d'autre. Les ordinateurs n'ont pas résisté à la catastrophe. Alors il me semble que non. A part mes outils de médecine, mais ça n'est pas une technologie.

Je pris une dernière bouffée de cigarette avant de la jeter sous la pluie. Un autre éclair éclaira les alentours. Le bruit sourd l'accompagnait. Mais la pluie commençait à se faire moins dense.

- C'est une bonne chose, nous manquons beaucoup de médecin, et autres soigneurs.

Je souris...

- Nous avons beaucoup d'ouvrage sur la médecine à la bibliothèque, mais pour y entrer c'est parfois difficile.

Le bruit du tonner résonné au loin et la pluie se calmait peu à peu.

- Vous savez, si vous êtes venu pour combattre, vous nous serez très utile sur le terrain, un médecin dans une équipe, on ne peut rêver mieux.

Je le regarde dans les yeux

- De plus vous savez vous battre ce qui est un atout, ah et tant que j'y pense, nous n'aimons pas la torture et si jamais on vous demande de vous infiltrer dans une organisation, cela devra être une situation d'urgence.

Je note quelques trucs.

- Nous ne sacrifions pas notre peuple.

Il donna une petite explication sur ses intentions en venant ici et jeta sa cigarette.

La pluie s'était dissipée et bientôt nous n'entendions plus l'orage.

- Très bien, je pense que ce sera suffisant! Pour votre logement, vous devrez contacter l'agence!

Je me relève en m'appuyant sur ma faux...

Bon, apparemment la torture n'était pas admise. Mais bon. On verra. Et puis, il y avait une bibliothèque. Youpi! J'allais pouvoir continuer à étudier le reste de la médecine. Et puis, ils avaient besoin de médecins dans les équipe.

J'étais donc apparemment le bienvenu.

Demain, je m'occuperais de l'agence. J'avais besoin d'un logement. Et aussi d'espace. Comme ça, si jamais il y avait besoin de faire une opération en urgence, ou d'analyser des corps si on détecte une mort suspecte, je pourrais le faire sur place.

Elle se leva en s'appuyant sur sa faux.

Plutôt pas mal comme vision de la mort... même si la mort ne m'impressionnait pas.

-Je prendrais un logement assez vaste, pour pouvoir y instaurer mon cabinet médicinal. Opération en urgence ou bien faire une autopsie s'il y a une mort suspecte... Vous pourrez venir me voir. Et même en dehors de ces conditions.

je m'allongea a coté de mon canasson et mis mon sac en guise de coussin, mais avant, je pris une couverture que je mis sur mon cheval et un peu sur moi. Heureusement que je ne craignais pas le froid.

-Sur ce, si vous n'avez plus rien a me poser comme question, je vous souhaite une bonne nuit.

Pour ma part, malgré le sol froid, avec mon cheval qui me chauffait sur tout le coté droit, je pensais pouvoir passer une nuit correcte. Mais un bon lit me manquait un peu quand même. Cela faisait plusieurs mois que je n'avais pas dormi dans un bon lit. Mais pour une fois, j'allais pouvoir dormir tranquille, sans me préoccuper de ma sécurité.

Mon cheval tourna la tête vers moi.

-Mince, j'ai oublié ton bisou toi. Un vrai gamin sale bête.

Je l'embrassai sur le front et lui me soufflait dans l'oreille une nouvelle fois.

Maintenant j'allais pouvoir dormir tranquille.